Augmenter l’estime portée à la biodiversité et au paysage tout en amplifiant l’engagement bénévole: voilà l’objectif assigné aux bons BIDI pour la biodiversité. Ils visent à rémunérer le travail bénévole et promouvoir les circuits commerciaux courts et la sensibilité pour ce qui touche à la biodiversité.

L’idée des bons BIDI (dérivé de BIoDIversité) est de monétariser le travail bénévole favorable à la biodiversité. Les bénévoles reçoivent un bon d’une valeur de dix francs par heure de travail (N.B.: un BIDI vaut un franc). Ces bons leur permettent de faire des achats auprès de commerces locaux.

Les transactions se déroulent comme suit: le vendeur et l’acheteur payent chacun une retenue de 1% sur la valeur de l’échange. Cette somme est versée à l’organisation qui émet les bons BIDI. Cette entité utilise ces montants pour émettre de nouveaux bons BIDI et en racheter. Parrainage et contributions au titre de la protection de la nature constituent les autres sources de financement. Pour les commerces participants au système, il vaut la peine d’accepter les bons BIDI même si une modeste taxe est retenue. En effet, le cercle de leur clientèle s’agrandit grâce à ces bons.

Sur le site de l’organisation, on peut déterminer quelle contribution en faveur de la nature a été réalisée, car chaque bon BIDI est numéroté et signé. Selon Roger Morgenthaler, président de l’organisation BIDI, la reconnaissance de l’importance de la biodiversité sera ainsi mieux diffusée auprès du grand public et des agents économiques, cela en motivant plus de bénévoles à s’engager.

Durant la phase-test, les bons BIDI ont été distribués sous forme papier. Il s’agit maintenant de faire évoluer le BIDI sous forme numérique, en mettant au point une application dont le développement sera co-financée par le FSP.

bidigut.ch

15.06.2023