Avec ses grandes surfaces forestières, ses monts recouverts de pâturages boisés et ses murs en pierres sèches, le Parc Jura vaudois comprend un territoire très important au niveau de sa diversité paysagère. Afin de préserver ce patrimoine, le Fonds Suisse pour le Paysage FSP soutient depuis 2010 un projet visant à restaurer les murs en pierres sèches du Parc.
Fondée en 1973, l’Association du Parc Jura vaudois a été reconnue en 2012 par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) comme Parc Naturel Régional d’importance nationale. Aujourd’hui, le Parc se compose de 30 communes, caractérisées par le paysage rural traditionnel compris entre les deux cols de la Givrine et du Mollendruz. Le Parc y gère de nombreux projets et conduit différentes actions en faveur de la biodiversité locale. Le Parc a lancé une initiative embématique, en offrant de soutenir les propriétaires de pâturages pour la réfection des murs en pierres sèches de son périmètre. Une initiative soutenue par le FSP!
Plus de douze kilomètres de murs restaurés
En vue de l'admission au rang «d’importance nationale » du Parc par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), les possibilités de financement de projets de murs offertes par le Canton ont diminué. C’est pour cette raison que le Parc a présenté une demande de contribution au FSP en 2010. Le programme de réfection concernait trois kilomètres de murs en pierres sèches et s’étendait sur une période de deux ans. À l’époque, la Commission du Fonds a décidé de soutenir une première phase d’un kilomètre pour l’année 2010. Le bilan de cette première partie du projet ayant été très positif, une deuxième étape, concernant presque deux kilomètres à restaurer en 2011, a également été soutenue. Ces décisions ont représenté le début d’une série de projets visant la restauration des murs en pierres sèches du Parc Jura vaudois. En effet, en 2018 le Parc poursuit la réfection des murs de pâturages dans ses 30 communes, pour la 9ème année consécutive. Au total, plus de douze kilomètres de murs ont été restaurés entre 2010 et 2017, notamment grâce à un soutien du FSP d’environ un million et demi de francs au total.